Mercredi 18 janvier 2017 à 13h30, une quarantaine de salariées de floralys domicile à Douai ont bravé le froid pour manifester leur colère devant les locaux de cette association d’aide à domicile.
Leurs revendications furent les suivantes :
L’arrêt immédiat des chantages sur les salariées en arrêt maladie !
(Ex : si vous ne travaillez pas ce week-end, on n’aura personne à mettre chez le client…)
L’arrêt immédiat des plannings gruyère !
(Souvent plus de 45 minutes d’interruption afin de ne pas rembourser les indemnités kilométriques !)
L’arrêt immédiat du favoritisme
L’arrêt immédiat des réflexions sur l’état de santé des salariées !
L’arrêt des sanctions fantaisistes !
(Si une salariée refuse une intervention de dernière minute, c’est parce que la Convention Collective le prévoit !)
L’arrêt immédiat du harcèlement !
(Appels à répétition les jours de repos, de congés, demande de photos pour montrer les heures d’arrivées et de départs !)
L’arrêt immédiat des discriminations syndicales !
L’arrêt immédiat de la condescendance des responsables vis-à-vis des salariées de terrain !
L’arrêt immédiat du travail dissimulé !
(Ex : des catégories A faisant le travail des catégories C sans qualification ni même diplôme).
Depuis leur élection en avril 2014, L’équipe FO n’a eu de cesse d’améliorer les conditions de travail des salariées, mais aussi de se battre afin que leurs droits soient respectés, notamment en faisant appliquer la convention collective et le code du travail. L’Inspection du Travail, saisie à plusieurs reprises par Séverine BUCAMP (déléguée syndicale), est intervenue à plusieurs reprises dans l’établissement !! Nous allons prochainement nous battre sur le plan juridique afin de faire plier une direction réfractaire au droit et aux syndicats, notamment afin que les salariées qui n’ont pas été remboursées depuis des années de leurs frais de déplacement puissent bénéficier de l’effet rétroactif. Jusqu’à présent, l’employeur sous les injonctions de l’Inspection du Travail, a accepté de payer les temps de trajet au réel et de les reconnaitre comme du temps de travail effectif, mais ne veut pas entendre parler d’effet rétroactif. Mais c’est bien connu, il vaut mieux ne pas respecter la loi et prétendre que c’est FO qui fera mettre la clef sous la porte !